#FierdeTroyes la champagne (6)
Lancée en 2018, la première campagne de promotion, #Fier de Troyes, qui mettait en avant notre territoire à travers les photos décalées de cinq personnalités y vivant, a fait des émules depuis.
Aujourd’hui, ce sont trente Troyens et Troyennes, de naissance ou d’adoption, qui, à travers six campagnes, ont prêté joyeusement leur trait à cette folle aventure de marketing territorial qui ne poursuit qu’un seul objectif : véhiculer une image positive de notre territoire, qui l’est vraiment, et faire parler de lui dans toute la France et vers l’infini et au-delà !
D’où, à chaque fois, cette approche originale et pleine de vie des personnes qui se prêtent volontiers au jeu de l’objectif des deux photographes du Bonheur des gens, Sophie et Nicolas, dont le savoir-faire en la matière n’est plus à prouver.
Alors pourquoi aurions-nous dû changer une équipe et une formule qui gagnent ? Rassurez-vous !
La 6e campagne de promotion #Fier de Troyes a conservé ce même entrain, ce dynamisme, ce peps, cette vitalité et ces couleurs qui ont fait l’identité des précédentes et surtout, ces sourires et ces rires, cette folie douce et cette joie de vivre ; ce savant mélange qui permet de mettre en avant des visages rieurs qui font le territoire troyen et en sont fiers ; cette recette qui permet de braquer les projecteurs sur des endroits magnifiques qui sont notre territoire et participent à son identité. Et il y en a beaucoup, des lieux incroyables qui gagnent à être connus, découverts et redécouverts.
Ce sont donc cinq nouveaux talents de chez nous qui ont bien voulu accepter de passer devant l’appareil photo pour faire parler d’eux mais aussi de Troyes La Champagne, la marque touristique de notre agglomération troyenne. Leur point commun ? Cette liberté d’entreprendre et de créer qui nous fait tous envie.
Découvrez-les.
Léo TechMaker, Youtuber Tech Français - En haut du clocher de l’église de Sainte-Savine en rénovation
Sa chaîne Youtube est suivie par 650 000 abonnés à travers le monde. Sur un ton léger et humoristique, Léo TechMaker réalise des vidéos dans lesquelles il facilite la compréhension des nouvelles technologiques.
Léo, peux-tu te présenter ?
« J’ai 27 ans et je suis né à Troyes un 25 décembre, ce qui m’a pas mal pénalisé pour les cadeaux (rires). J’y ai fait toutes mes études jusqu’à mon master en Ingénierie informatique que j’ai décroché en 2017.
Étudiant entrepreneur en 2016, je crée ma chaîne Youtube dans laquelle j’explique de manière très simple le fonctionnement des nouvelles technologies et où je teste les nouveaux produits high-tech de façon ludique. J’en ai fait une partie de mon métier. J’ai aujourd’hui ma société de production audiovisuelle et de référencement web. Depuis mon enfance, je suis passionné par les ordinateurs et j’ai pour habitude de dire, « N’arrêtez jamais d’apprendre. »
Qu’est-ce qui te lie à Troyes La Champagne ?
« J’ai grandi à Troyes et dans son agglomération. Ma famille vit ici, j’ai donc un fort attachement. Depuis l’âge de 18 ans, j’habite dans le centre-ville de Troyes. J’aime l’ambiance et l’énergie qui règnent dans cette ville à taille humaine. Ce que j’aime aussi c’est la proximité avec Paris qui me permet de mener à bien mes activités professionnelles. En fait, je suis dans le meilleur des deux mondes. »
Pour quelles raisons as-tu accepté de participer à cette campagne ?
« Pour faire la promotion du territoire et tordre quelques idées reçues sur les métiers du web et des nouvelles technologies. Il faut arrêter de croire que tout se passe uniquement dans les grandes métropoles. Il est possible de développer son activité dans des agglomérations plus petites. Troyes La Champagne gagne à être connue et reconnue par les jeunes actifs. Le cadre de vie est agréable, les logements accessibles et la ville est animée. »
Le lieu : en haut du clocher de l’église de Sainte-Savine en rénovation
Sainte-Savine est une ville limitrophe de Troyes qui compte près de 10 500 habitants. Elle est reconnue pour son dynamisme commercial et notamment ses nombreux commerces de proximité tout au long de l’avenue du Général Gallieni, son artère principale, ainsi que pour sa vie culturelle animée.
L’église actuelle a été construite au début du XVIe siècle et ses vitraux datent essentiellement du début des XVIe et XVIIe siècle. Elle abrite un remarquable triptyque, Scènes de la vie de la Vierge, une œuvre picturale magistrale réalisée en 1533 et classée au titre des Monuments Historiques comme l’édifice et ses vitraux.
L’église de Sainte-Savine s’élève sur le lieu de sépulture de Savine, jeune chrétienne morte en 288 lorsqu’elle apprit le martyre de son frère Savinien, évangélisateur des Tricasses, le peuple celte qui donna son nom à Troyes.
Depuis 2021, l’église de Sainte-Savine est le théâtre d’un chantier de restauration d’envergure.
Léo a été photographié dans le clocher dont la rénovation fait appel aux savoir-faire des tailleurs de pierre, des maçons, des menuisiers et autres couvreurs. A l’aise dans tous les domaines, Léo veut nous expliquer les techniques de ces artisans dont les mains sont aussi précises qu’un algorithme.
Ce cliché est également un clin d’œil à la ville de Troyes, connue pour le nombre important de ses clochers. Au Moyen-Age, ils semblaient si nombreux depuis l’extérieur des remparts que Troyes été surnommée la ville aux cent clochers. Les gens avaient coutume de dire : « Que fait-on à Troyes ? On y sonne. ». Aujourd’hui, la capitale historique de Champagne compte 10 églises, dont la basilique Saint-Urbain et la cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul.
Willo Marchais, co-fondatrice de Malucette – Un bras de seine à Saint-Julien-Les-Villas
L’esprit d’entreprise
Troyenne d’adoption, Willo Marchais a révolutionné la lingerie féminine avec Malucette, sa marque de tanga menstruel 100 % française et écolo, colorée et sexy. Et ce n’est peut-être pas un hasard si cette toute jeune entreprise a vu le jour à Troyes La Champagne, berceau historique du travail de la maille, très fortement attachée à son histoire textile encore bien vivante.
Willo, peux-tu te présenter ?
« J’ai 24 ans et j’ai cofondé en janvier 2021 la marque de tanga menstruel qui s’appelle Malucette. J’ai grandi près de Toulouse et, à 18 ans, je suis venue à Troyes faire des études d’infirmière. Très vite, je me suis rendue compte que ce métier n’était pas fait pour moi. J’ai donc bifurqué vers l’entrepreneuriat, car j’avais envie depuis un petit moment de créer ma marque et de répondre un réel besoin en matière de protection intime. Je suis également mannequin, mais j’ai réduit le nombre de shooting par an pour me consacrer à mon entreprise qui me prend beaucoup de temps. »
Qu’est-ce qui te lie à Troyes La Champagne ?
« J’ai de la famille qui vit à Troyes, une tante, ma grand-mère et des cousins. J’ai également rencontré mon chéri à Troyes et j’y réside. Et puis Troyes La Champagne, c’est le berceau de Malucette, alors j’y suis forcément très attachée. J’aime beaucoup cette région. Et à Troyes, il y a la vélovoie des lacs et celle du canal de la Haute-Seine qui passent. Et comme j’adore faire du vélo… C’est mon moyen de locomotion préféré, le temps qu’il offre pour admirer le paysage. A vélo, on prend le temps, rien à voir avec le monde de l’entreprise où il faut aller vite. »
Pour quelles raisons as-tu accepté de participer à cette campagne ?
« C’était une belle occasion de donner un peu plus de visibilité à ma marque Malucette dont je suis fière. Et puis, je suis heureuse de participer à cette campagne de promotion du territoire Troyes La Champagne aux côtés de plusieurs personnalités du cru. Je suis tout simplement fière de Troyes La Champagne. »
Un lieu : Saint-Julien-Les-Villas et son bras de Seine
Troyes La Champagne est baignée par la Seine et plusieurs petits cours d’eau. A Saint-Julien-Les-Villas, commune de près de 7 000 habitants, limitrophe de Troyes, le bras de Seine est appelé le canal du Trévois. C’est le terrain de jeu favori des adhérents du Club Nautique Aubois, qui peuvent aussi, à cet endroit-là, profiter des eaux du Triffoire. Long de 8 km, ce cours d’eau prend sa source dans l’agglomération troyenne. Après avoir traversé plusieurs communes, il vient se jeter dans le canal du Trévois.
Willo Marchais a été photographiée pagayant dans un kayak dans ce bras de Seine bien connu des kayakistes du Club Nautique Aubois. Cette photo fait un parallèle avec le monde de l’entreprise dans lequel on doit surmonter les obstacles, où les vagues sont nombreuses et où les prises de décisions doivent se faire rapidement pour ne pas sombrer. Pas de panique, Willo garde le cap, toujours avec le sourire.
Anne-Mette Soler-My, cheffe d’entreprise - le château de Barberey-Saint-Sulpice
Auboise d’adoption, Anne-Mette Soler-My habite avec sa famille au centre-ville de Troyes. Avec son mari et les frères de ce dernier, elle dirige Carbonex, entreprise qui produit du charbon de bois.
Soucieuse de l’environnement, l’entreprise familiale n’a de cesse de vouloir limiter son impact sur la planète.
Peux-tu te présenter Anne-Mette ?
« Je suis Danoise, née à Copenhague, et Auboise depuis 1993 date à laquelle, avec ma belle-famille, nous sommes arrivés à Gyé-sur-Seine pour installer un site de production de charbon de bois. L’entreprise va bientôt fêter ses 30 ans dans ce beau département qu’est l’Aube. Elle emploie 100 personnes en zone rurale et se veut écoresponsable. Nous nous sommes attachés à développer une technologie vertueuse pour produire sans pollution tout en fournissant de l’électricité verte à 15 000 foyers du Barséquanais (Région de Bar-sur-Seine). Depuis 2011, j’habite avec ma famille dans le centre-ville de Troyes, plus connu sous le nom du Bouchon de Champagne. Mes trois enfants sont allés à l’école à Troyes. »
Qu’est-ce qui te lie à Troyes La Champagne ?
« La beauté du cadre de vie. Je suis tombé sous le charme du centre-ville de Troyes et de son territoire. Les lacs, les vélovoies, il y a une proximité avec la nature qui est incroyable. J’en parle beaucoup autour de moi et ne cesse d’en faire la promotion pour faire découvrir notre région au plus grand nombre. Ce qui me lie à ce territoire, c’est également le Marathon des Sables dont le créateur, Patrick Bauer, est Troyen et auquel j’ai participé 2 fois en 2018 et 2021. Mon mari l’a couru trois fois et mon beau-frère une fois. Je suis licenciée au TOS Triathlon et je ne manque jamais de m’impliquer et participer aux nombreux évènements sportifs organisés dans l’agglomération troyenne. »
Pour quelles raisons as-tu accepté de participer à cette campagne ?
« Parce que je suis fière de Troyes tout simplement et fière d’habiter dans une si jolie ville où il fait bon vivre et qui est proche de la campagne. A chaque fois que nous avons des invités, ils sont agréablement surpris de découvrir ce coin de Champagne qu’ils ne connaissaient pas. Et puis il y a l’accueil des gens. Des amis brésiliens revenus visiter la France ont préféré séjourner ici plutôt qu’à Paris tant ils avaient apprécié l’accueil des habitants et des commerçants. Ici la combinaison entre le champagne et le barbecue est parfaite. J’ai très envie de partager tout ça. »
Le lieu : le château de Barberey-Saint-Sulpice
Situé dans l’agglomération troyenne, à 5 kilomètres de Troyes, le château de Barberey-Saint-Sulpice et son jardin à la française forment une propriété de 10 ha. Ses douves sont alimentées par un bras de la Seine.
Possession au XIVe siècle de Guillaume du Plessis, bailli de Troyes, puis du maréchal de Choiseul-Praslin, gouverneur de la ville à la fin du XVIe, la forte maison seigneuriale de Barberey est acquise en 1596 par Louis Le Mairat, négociant et maire de la ville.
En 1626, son fils cadet, Nicolas Le Mairat, conseiller au Grand Conseil et aux Conseils du Roi à Paris, fait construire le château actuel. Ses hautes fonctions expliquent certainement la qualité architecturale de ce château.
Anne-Mette Soler-My a été photographiée dans les jardins du château de Barberey-Saint-Sulpice, lieux qu’elle apprécie énormément. C’était pour elle également l’occasion de mettre en avant cette commune de 1951 habitants de Troyes La Champagne, réputée pour son dynamisme économique et de rappeler qu’elle est le départ de la vélovoie du canal de la Haute-Seine longue de 25 km.
Patrick Bauer, aventurier les pieds dans le sable – Le lac d’Orient à Lusigny-sur-Barse
Baroudeur dans l’âme, Patrick Bauer est un faiseur de rêves et d’aventures. Il y a près de 40 ans, cet amoureux du désert et de la course à pied a donné vie à un projet que beaucoup jugeaient complètement fou, Le Marathon des Sables. Ce précurseur des raids aventure a toujours gardé un pied à Troyes où ses attaches sont encore très fortes.
Patrick, peux-tu te présenter ?
« Je suis Troyen, je suis né et j’ai grandi à Troyes où je réside encore, entre mes nombreux voyages au Maroc et en Espagne. En 1986, j’ai créé Le Marathon de Sables après avoir, deux ans auparavant, fait moi-même l’expérience du Sahara, en solitaire et en autonomie complète. Douze jours d’expédition avec 35 kilos sur le dos. A l’époque le matériel n’était pas high-tech. Je suis tombé amoureux de l’Afrique et du Sahara et j’ai eu envie de partager cette expérience qui réunissait autonomie alimentaire, course à pied et le désert. C’était novateur, avant-gardiste comme concept. On m’a pris pour un fou. La première édition a rassemblé 23 participants, aujourd’hui elle réunit entre 1 000 et 1 200 personnes venues du monde entier. Ma passion est devenue mon travail. »
Qu’est-ce qui te lie à Troyes La Champagne ?
« Je suis d’ici. J’ai un pied à terre ici, mes amis sont ici, ma mère qui a 88 ans vit ici, à Sainte-Savine précisément. Les bureaux du Marathon des Sables sont ici. Ils ont été récemment déménagés à Bréviandes, une commune de Troyes La Champagne, après avoir été longtemps situés non loin du centre-ville de Troyes. Mes racines sont à Troyes et j’y reviens régulièrement. A chaque fois, je redécouvre le territoire qui ne cesse de s’embellir. Je suis fier de le montrer et d’en parler. La campagne est aussi très sympa. J’ai des potes vignerons et je peux dire que j’ai grandi avec du champagne dans le biberon. Il y a aussi les lacs où j’ai passé beaucoup de temps quand j’étais plus jeune. »
Pour quelles raisons as-tu accepté de participer à cette campagne ?
« Parce que je suis un petit personnage dans mon monde et que si je peux utiliser ma petite notoriété pour faire la promotion de Troyes La Champagne, je ne vais pas hésiter une seconde, car ce territoire gagne à être connu. Il y a de beaux paysages ici, le cadre et la qualité de vie sont sympas, mais surtout il y a des gens qui font des choses, qui prennent des initiatives et qui se bougent. Par exemple, j’ai deux collaborateurs qui se lancent dans l’organisation d’un trail, je les encourage et parle d’eux. J’ai commencé dans l’anonymat et je ne peux que soutenir ce genre d’initiatives. »
Le lieu : Lusigny-sur-Barse et le lac d’Orient
Troyes La Champagne est un territoire de lacs. Les lac d’Orient, du Temple et d’Amance représentent 5 000 hectares dans le Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient. Pour y accéder à un rythme tranquille, rien de plus facile, il suffit de suivre la vélovoie… des lacs depuis Troyes.
Lieux de loisirs – les amateurs d’activités nautiques et de farniente choisiront le lac d’Orient, les pêcheurs rejoindront le lac du Temple, tandis que les adeptes de motonautisme opteront pour le lac d’Amance -, les lacs du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient sont des lacs réservoirs artificiels qui permettent de réguler le débit de la Seine, notamment en période hivernale et de limiter ainsi les risques d’inondation en aval.
Les lacs abritent une faune remarquable. Plus de 265 espèces d’oiseaux y ont été dénombrées. Plusieurs observatoires permettent de les voir de près. Ce sont des endroits magiques en particulier en périodes migratoires durant lesquelles plusieurs milliers de spécimens viennent s’y poser.
Patrick Bauer a été photographié à Lusigny-sur-Barse, village de Troyes la Champagne de 2 200 habitants qui borde le lac de la Forêt d’Orient. Sa plage de sable fin est surveillée en période estivale. La photographie a été prise au moment de la vidange du lac et donne l’illusion que Patrick part à l’aventure de nouveaux horizons ensablés.
Alice Duval, co-gérante de la boutique Les Caillotins – La halle au marché du XVIIe siècle d’Estissac
Alice Duval est une fonceuse quand il s’agit d’entreprendre. Quand elle a une idée, un projet, elle ne se pose pas de questions, elle y va avec la conviction qu’elle va y parvenir. On a qu’une vie après tout. Educatrice spécialisée de formation, elle a pris un virage à 180 degrés pour créer, avec son compagnon Lucas, une boutique de vêtements écoresponsable. Rien ne dit qu’elle ne repartira pas un jour vers son amour de métier car, en plus de la fibre textile, elle a toujours cette fibre sociale en elle.
Alice, peux-tu te présenter ?
« Je suis née à Romilly-sur-Seine et j’ai grandi à Châtres, une campagne avoisinante. J’ai effectué mes études d’éducatrice spécialisée en région parisienne. Une fois mon diplôme en poche, j’ai travaillé à l’Aide Sociale à l’Enfance de l’Aube. Ma mission était d’accompagner des enfants placés en famille d’accueil. J’ai donc sillonné tout le département pour effectuer mes suivis. J’ai toujours aimé aider les autres, et ce fut une expérience professionnelle très enrichissante. En 2019, avec mon compagnon Lucas, nous avons eu envie d’un nouvel élan, de donner vie à un projet commun. Nous avons ressenti le besoin de nous lancer un défi et de nous challenger. Amoureux de la mode et attachés à une certaine éthique, nous avons créé Les Caillotins, une boutique de vêtements hommes et femmes, qui fait la part belle aux petits créateurs français et respectueuse de l’environnement. Il n’y avait pas ce type de commerces à Troyes. Nous ne nous sommes pas posés de questions. On s’est fait confiance et on s’est lancé. Pour l’anecdote, les Caillotins sont les habitants de Rosières-Près-Troyes, une commune limitrophe de Troyes où nous habitons.»
Qu’est-ce qui te lie à Troyes La Champagne ?
« J’aime la taille humaine de la ville et son architecture. On peut tout faire à pied. Quand je me balade, je me surprends toujours à découvrir une nouvelle ruelle, un coin de la ville que je ne connaissais pas encore, et j’y prends toujours autant de plaisir. Troyes est une ville surprenante. Quand je faisais mes études à Melun, j’ai invité plusieurs fois mes amis de promo pour leur faire découvrir. A chaque fois, ils étaient sous le charme. En plus du dynamisme de la ville, j’apprécie ce côté campagne qui n’est jamais loin. Je me sens bien à Troyes, je me sens chez moi. »
Pour quelles raisons as-tu accepté de participer à cette campagne ?
« J’ai toujours été fière de Troyes La Champagne, c’est pourquoi je n’ai pas hésité une seconde. Mon profil de jeune entrepreneuse collait bien à la campagne qui, selon moi, représente bien l’image de Troyes. C’est une ville qui bouge et qui continue à se développer. En toute modestie, je suis fière de véhiculer une image positive de notre territoire. »
Le lieu : La halle au marché du XVIIe siècle d’Estissac
Estissac est un bourg qui compte près de 2 000 habitants. Situé à 20 kilomètres à l’ouest de Troyes, il fait partie du Pays d’Othe, une région de forêt, de vallons et de collines boisées qui s’étire sur 60 km de long entre l’Aube et l’Yonne. Ce coin de Troyes La Champagne possède un riche patrimoine bâti (halles, monuments religieux). Il est réputé pour son cidre produit localement. Estissac s’est développé autour de trois rivières : la Vanne, le Bétrot et l’Ancre.
C’est une commune rurale où il fait bon vivre car, en plus de son environnement verdoyant, elle propose une vie culturelle et sportive attrayante.
Inscrite au titre des monuments historiques, la halle d’Estissac est en un chef d’œuvre de charpente aux poutres apparentes qui abrite le marché dominical. Elle s’élève au centre du village comme arrivée d’un autre temps. Sa présence illustre à merveille l’utilisation magistrale du bois dans les constructions locales, à l’instar des maisons à pans de bois du Moyen Age et de la Renaissance qui font la beauté du cœur historique de Troyes La Champagne.
Alice a été photographiée faisant de la balançoire sous cette imposante architecture, car elle a l’esprit libre et n’a pas peur de prendre des initiatives, un peu folles mais toujours réfléchies, dans sa vie. Alors, faire de la balançoire sous une telle charpente, pourquoi pas ?